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Considérer l’origine des dysfonctionnements sexuels des patients souffrant de schizophrénie sous l’angle dichotomique schizophrénie/neuroleptique est non seulement réducteur, mais place le soignant dans une impasse thérapeutique qui trop souvent l’incite à éviter le sujet.
La sexualité du patient schizophrène relève d’une organisation spécifique, et même parfois d’une création spécifique, qu’il faut accompagner et soutenir quand elle est défaillante et en quête d’objets appropriés.
Il me semble que la sexualité se parle parce que le soignant adopte une attitude générale d’ouverture, qu’il ne ferme aucune porte…
Le concept de « santé sexuelle », élaboré en 1975 par l’Organisation Mondiale de la Santé est un outil important pour prendre en compte l’aspect hédoniste et relationnel de la sexualité.
Etat des lieux des effets des traitements neuroleptiques sur la fonction sexuelle et affective des personnes atteintes de schizophrénie.
Au-delà de la sexualité, c’est bien la question de la maternité qui est au centre des préoccupations des parents et depuis longtemps.
Les choses du sexe sont très compliquées lorsqu’elles surviennent en institutions psychiatriques. Leur mise en actes demande interprétation dans le cadre du travail thérapeutique engagé et la réponse institutionnelle passe par la capacité à métaboliser cette transgression singularisée.
Comment une relation amoureuse bouleverse l’institution…
À travers l’histoire d’Hélène, une patiente souffrant de schizophrénie, Virginie, l’infirmière enceinte, fait le parallèle entre deux vies psychiques de femmes qui s’interrogent, à leur manière, sur l’identité féminine, la sexualité et leur rapport à la mère.
Avant la mise en place d’un groupe de parole autour de la sexualité, de nombreux préalables sont à explorer (définition des concepts, formation des soignants, partenariats extérieurs, soutien institutionnel…), sans oublier la question centrale de la demande des patients.