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Quand le sang d’Arthur coule, « ça soulage que ça sorte ». À ce stade, comment lui permettre d’exprimer des ressentis négatifs sans s’automutiler, comment l’aider à interpeller autrui d’une autre manière ?
Le délire est une entité clinique multiple, va riant au gré des pathologies mais surtout de la singularité et de l’histoire du sujet. Il est essentiel de prendre en compte les fonctions psychiques du délire et de dépasser l’apparat étrange, effrayant ou fascinant qu ’il dévoile au premier abord.
La démarche sémiologique des états délirants est comme la traversée d’une rencontre entre le patient et le soignant…
Le délire dans la psychose tente d’articuler les espaces et les temps, de créer une distinction sur laquelle il ne cesse d’achopper.
L’accueil du sujet délirant implique d’entrer en contact avec une activité de pensée extrême qui défait le monde et le refaçonne à sa manière. La psychose, plus que toute autre pathologie, remet en question notre propre pensée.
À travers ce témoignage, Denis raconte son quotidien avec la schizophrénie…
À ce jour, il n’existe pas d’explication plus convaincante du mode d’action des antipsychotiques sur le délire que celle d’une diminution de la transmission dopaminergique par ces molécules.
L’accompagnement du patient délirant et de sa famille en situation d’urgence nécessite un dispositif institutionnel suffisamment pensé, étayant et contenant, une cohésion et un cheminement d’équipe pour accueillir la dissociation, le clivage, les actings, le désespoir, l’expression de la folie dans tous ses états…
Une équipe suisse de soignants en psychiatrie a élaboré une technique spécifique d’entretien, le « Dialogue de Crise ». Une nouvelle approche pour les patients en état psychotique aigu qui complète le processus thérapeutique habituel et favorise l’alliance thérapeutique.
Que faire, que dire d’une position de thérapeute interpellé en situation de groupe de parole sur la question du délire ?