Les patients « état limite »

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AFORPEL vous propose dans le cadre de ses activités de formation un module découverte intitulé : Gérer la relation avec les patients "état limite" (Borderline) à l'Hôpital animé par Pierre Nantas. 
 
Constat : S’il est vrai que le diagnostic du trouble borderline par le médecin n’est pas chose facile, l’accompagnement psychothérapeutique et le travail avec des patients qui souffrent de ce trouble exige du soignant qu’il dispose d’un savoir, d’un savoir faire et aussi d’un savoir être qui ne s’acquièrent qu’au fil d’une pratique actualisée au quotidien, tant au moyen de formations spécifiques mais aussi par des échanges réguliers avec ses pairs et au cours des séances de supervisions.
 
Les patients qui souffrent du trouble borderline (plus de 2% de la population active, 10% des consultations externes des médecins psychiatres et 15 à 20% des personnes hospitalisées en service de psychiatrie) sont par nature hypersensibles, vulnérables, impulsifs et donc toujours inattendus dans leurs réactions. Contrairement à ce qui se passe avec d’autres patients, chaque nouvelle rencontre avec une personne borderline doit être abordée comme si c’était la première, et ce, quelle que soit la qualité de l’alliance thérapeutique soignant-patient. Enfin il faut avoir à l’esprit que la moindre erreur peut remettre en cause tout le travail effectué. « Ce qu’il y a d’encourageant avec les personnes borderline, comme le déclarait le Professeur Quentin Debray lors du 2ème Colloque de l’AFORPEL, (Paris Juin 2008), c’est que la psychothérapie produit toujours des effets positifs et le patient finit quand même par guérir »
 
La relation thérapeutique avec des personnalités du type borderline est donc bien un art subtil et délicat qui demande beaucoup de tact de patience, de persévérance et d’intelligence de la part du thérapeute tant il est vrai que chaque patient borderline est unique et imprévisible. Parce qu’elle encourage l’expression des émotions, la Gestalt thérapie utilisée en entretien individuel et en groupes continus s’avère être une approche thérapeutique efficace avec ce type de patients.
D’autres psychothérapies telles que la TCC, la TCD ou l’approche Rogerienne sont également efficaces.
 
Centrée sur ces cinq savoirs-être essentiels que sont l’empathie, l’intégrité, la prise de risque, l’affirmation de soi et l’humilité, la gestion des personnes borderline exige en plus du soignant qu’il sache maintenir un ajustement permanent avec le patient, c'est-à-dire qu’il soit capable notamment de comprendre les mécanismes de transfert et de contre transfert induits par ces patients.
Constat : S’il est vrai que le diagnostic du trouble borderline par le médecin n’est pas chose facile, l’accompagnement psychothérapeutique et le travail avec des patients qui souffrent de ce trouble exige du soignant qu’il dispose d’un savoir, d’un savoir faire et aussi d’un savoir être qui ne s’acquièrent qu’au fil d’une pratique actualisée au quotidien, tant au moyen de formations spécifiques mais aussi par des échanges réguliers avec ses pairs et au cours des séances de supervisions.
 
Les patients qui souffrent du trouble borderline (plus de 2% de la population active, 10% des consultations externes des médecins psychiatres et 15 à 20% des personnes hospitalisées en service de psychiatrie) sont par nature hypersensibles, vulnérables, impulsifs et donc toujours inattendus dans leurs réactions. Contrairement à ce qui se passe avec d’autres patients, chaque nouvelle rencontre avec une personne borderline doit être abordée comme si c’était la première, et ce, quelle que soit la qualité de l’alliance thérapeutique soignant-patient. Enfin il faut avoir à l’esprit que la moindre erreur peut remettre en cause tout le travail effectué. « Ce qu’il y a d’encourageant avec les personnes borderline, comme le déclarait le Professeur Quentin Debray lors du 2ème Colloque de l’AFORPEL, (Paris Juin 2008), c’est que la psychothérapie produit toujours des effets positifs et le patient finit quand même par guérir »
 
La relation thérapeutique avec des personnalités du type borderline est donc bien un art subtil et délicat qui demande beaucoup de tact de patience, de persévérance et d’intelligence de la part du thérapeute tant il est vrai que chaque patient borderline est unique et imprévisible. Parce qu’elle encourage l’expression des émotions, la Gestalt thérapie utilisée en entretien individuel et en groupes continus s’avère être une approche thérapeutique efficace avec ce type de patients.
D’autres psychothérapies telles que la TCC, la TCD ou l’approche Rogerienne sont également efficaces.
 
Centrée sur ces cinq savoirs-être essentiels que sont l’empathie, l’intégrité, la prise de risque, l’affirmation de soi et l’humilité, la gestion des personnes borderline exige en plus du soignant qu’il sache maintenir un ajustement permanent avec le patient, c'est-à-dire qu’il soit capable notamment de comprendre les mécanismes de transfert et de contre transfert induits par ces patients.
 
Renseignements : www.aforpel.org