La Haute Autorité de Santé (HAS), envisage de rendre opposables certaines de ses recommandations de bonnes pratiques, psychologues et psychiatres réagissent !
La Haute Autorité de Santé (HAS), réfléchi à rendre opposables certaines de ses recommandations, c’est-à-dire à leur donner une valeur juridique qui contraindrait légalement les professionnels. Selon le Président de la HAS : « L’opposabilité nous paraît souhaitable » « dès lors que nous sommes dans un domaine où il nous paraît essentiel que la prise en charge soit absolument adaptée, pour des raisons d’enjeux et parce qu’il y a encore parfois d’autres types de prises en charge ».
La HAS évoque en particulier celle sur les TSA chez l’enfant et l’adolescent, dont la version actualisée est attendue au plus tard pour la fin du premier trimestre de 2026.
Plusieurs organisations professionnelles de psychologues et de psychiatres dénoncent «un véritable danger déniant la reconnaissance de la complexité humaine qui nécessite des approches plurielles » et précisent « que les personnes ne pourraient alors plus bénéficier de certaines techniques ou référentiels théoriques car non recommandés par la HAS»
Fin de la pluralité des approches : une psychologie et une psychiatrie d’état, communique du 17 octobre 2025.