À la Fondation de Nant, chaque semaine, une pratique individuelle de psychodrame est proposée aux patients. Au-delà du soin, ce dispositif constitue un réel processus de formation continue pour les soignants et un moyen de consolider le collectif.
En Suisse, la Fondation de Nant organise l’ensemble des soins psychiatriques publics de l’est du canton de Vaud. Elle précise les valeurs qui guident son action clinique dans une charte (1). Sa démarche se veut « empreinte d’un esprit d’humanisme vis-à-vis de ses bénéficiaires et de ses collaborateurs. Son action de base consiste à soigner par une relation thérapeutique personnalisée (…). Son activité est fondée sur les compétences, l’engagement, l’implication et la responsabilisation de son personnel. »
Pour que le traitement psychiatrique opère, une condition sine qua non est la participation des cliniciens à un processus de formation continue. Ce dernier se déploie en quatre axes : la pratique clinique, la théorie, la supervision et l’expérience psychothérapeutique personnelle. Si les deux premiers tombent sous le sens et concernent tous les métiers du soin, les deux derniers justifient quelques explications supplémentaires.
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