Aide au diagnostic dans la dépression : résultats probants pour myEDIT-B

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Premier test sanguin au monde conçu pour aider les cliniciens à distinguer la dépression unipolaire du trouble bipolaire, myEDIT-B démontre, dans une étude européenne en conditions réelles, un haut niveau d’acceptabilité et une utilité clinique auprès des psychiatres et de leurs patients.

Disponible sur prescription médicale, le test myEDIT-B s’adresse aux patients adultes traités pour un épisode dépressif majeur modéré ou sévère, afin d’aider les psychiatres dans le diagnostic différentiel du trouble bipolaire et de la dépression. Basé sur l’édition d’ARN et l’intelligence artificielle, le test myEDIT-B s’inscrit dans la dynamique émergente de la psychiatrie de précision, en apportant un outil biologique complémentaire au diagnostic clinique.

Une étude d’acceptabilité intitulée « Résultats préliminaires d’une étude en vie réelle sur l’acceptabilité d’un premier test sanguin basé sur l’édition de l’ARN : un outil au service de la psychiatrie de précision » a été adossée au déploiement de ce test prescrit en soins courants auprès de 63 patients adultes suivis pour un épisode dépressif majeur modéré ou sévère. Cette étude a été réalisée dans des contextes de soins réels, dans les réseaux de cliniques de santé mentale de Clariane en France (Inicea) et en Espagne (Ita Salud Mental), ainsi qu’à l’Hospital Clinic de Barcelone, avec le concours des laboratoires SYNLAB pour les analyses biologiques.

Les psychiatres ayant participé à l’étude soulignent l’impact concret du test dans leur pratique :

  • 83 % déclarent que myEDIT-B les a aidés à guider ou réorienter le traitement ;
  • 100 % estiment qu’il a renforcé l’alliance thérapeutique avec leurs patients ;
  • 67 % jugent qu’il a contribué à réduire le délai de diagnostic ;
  • 92 % indiquent qu’il a facilité la communication du diagnostic ;
  • 92 % affirment qu’il a confirmé ou infirmé le diagnostic initial.

Un enjeu majeur de santé publique
Le trouble bipolaire reste aujourd’hui sous-diagnostiqué ou diagnostiqué tardivement, avec un délai moyen de huit ans entre les premiers symptômes et la mise en place d’un traitement approprié (McIntyre et al., 2020). Ce retard entraîne des conséquences cliniques et sociales importantes : aggravation des symptômes, rechutes, surmortalité et altération de la qualité de vie.

D’après le communiqué Clariane & ALCEDIAG, à l’occasion du Congrès Européen de Neuropsychopharmacologie,14 octobre 2025