L’incertitude politique et budgétaire de cette rentrée inquiète la Fédération hospitalière de France (FHF), qui appelle à « des choix clairs et des financements adaptés et programmés » pour agir. Dans une conférence de presse de rentrée et un communiqué (ci-dessous), elle alerte sur la nécessité de protéger la dynamique engagée « de tout risque de déstabilisation ».
Lors d’une conférence de presse le 2 septembre 2025, la FHF a notamment appelé à une progression de l’ONDAM de 3 % en 2026, ce afin de répondre aux besoins des établissements publics et de soutenir la reprise d’activité de ces derniers mois. Une telle évolution est nécessaire, sans quoi la dynamique engagée s’essoufflera rapidement. Dans le champ médico-social, une progression de 4 % est impérieuse pour poursuivre le développement de l’offre et répondre aux nécessités démographiques.
Pour associer soutenabilité financière et visibilité pour les établissements, cette progression doit s’inscrire dans une perspective pluriannuelle, seule capable de donner au système de santé la stabilité dont il a tant besoin.
- La FHF salue l’engagement des équipes hospitalières et du médico-social au cours de l’été 2025, une nouvelle fois mobilisées dans un contexte de vagues de chaleur à répétition et malgré des tensions structurelles révélées par l’enquête flash 2025 sur les urgences. Leur professionnalisme, loin des polémiques stériles et de l’hôpital bashing, mérite au contraire respect et considération.
- En second lieu, l’étude RH de la FHF dévoile une baisse de l’absentéisme qui se poursuit en 2024, en même temps qu’une amélioration de la dynamique de recrutement de la fonction publique hospitalière, mêmesi certains secteurs restent en tension. Le retour aux niveaux de 2019 témoigne d’un cercle vertueux qu’il s’agit désormais de soutenir.
- Aussi, la FHF appelle à une progression de l’ONDAM de 3 % en 2026, ce afin de répondre aux besoins des établissements publics et de soutenir la reprise d’activité de ces derniers mois. Une telle évolution est nécessaire, sans quoi la dynamique engagée s’essoufflera rapidement. Dans le champ médico-social, une progression de 4 % est impérieuse pour poursuivre le développement de l’offre et répondre aux nécessités démographiques.
- Pour associer soutenabilité financière et visibilité pour les établissements, cette progression doit s’inscrire dans une perspective pluriannuelle, seule capable de donner au système de santé la stabilité dont il a tant besoin.
- Face à la dégradation de nos finances publiques, cette logique de programmation apparaît d’autant plus nécessaire qu’il faudra mieux cibler nos dépenses et nos investissements là où la couverture des besoins reste insuffisante, et adapter l’offre de soins ailleurs.
- Pour les pouvoirs publics, l’heure des choix est venue. Le contexte actuel demandera des arbitrages sur la base d’une évaluation fine de la situation territoire par territoire. Pour reprendre le contrôle, nous devons à la fois réaliser les réformes nécessaires aujourd’hui, et programmer les investissements qui donneront à notre bouclier sanitaire les moyens d’agir demain.