En lien avec la théorie de l’attachement, on peut considérer la panique comme l’expression directe de la détresse. Elle renvoie à une réactualisation des failles infantiles chez l’adulte, correspondant à des expériences d’absences psychiques précoces.
Décrit par Donald Klein (1962), le trouble panique a acquis le statut d’une entité nosographique singulière il y a presque un demi-siècle, avec la parution de la troisième version du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, Cependant, les psychiatres français l’ont trop rapidement assimilé à la névrose d’angoisse définie par Freud (1895), dans laquelle la panique est conçue comme une peur sans objet. Cette conception masque selon nous l’originalité psychopathologique fondamentale de la panique.
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