L’universitarisation de la formation des étudiants infirmiers est prévue à la rentrée 2026. Annoncé pour l’été, le nouveau référentiel de formation s’articulera autour de cinq domaines et instaurera des stages obligatoires en psychiatrie et en pédiatrie. Des évolutions qui nécessiteront un rapprochement accru avec les établissements de santé.
Participant à une table-ronde sur les actualités de l’universitarisation aux Journées de l’Association nationale des directeurs d’écoles paramédicales (Andep), les 27 et 28 mars, Catherine Naviaux-Bellec, conseillère pédagogique nationale à la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) a donné quelques précisions sur le nouveau référentiel de formation infirmière. Son contenu, en cours de finalisation, sera officialisé par arrêté durant l’été. Plus souple et moins prescriptif que le précédent, il sera articulé autour de cinq domaines :
– sciences infirmières et réflexion clinique ;
– pratique clinique, qualité et gestion des risques ;
– prévention et promotion de la santé ;
– communication, travail en équipe et leadership infirmier ;
– démarche scientifique, initiation à la recherche et méthodes de travail.
Le référentiel spécifiera les compétences pour chaque domaine et la progression sur les trois ans de formation. L’approche sera ciblée sur la nature de la situation de soins d’un patient (simple ou complexe, stabilisé ou non…).
Par ailleurs, le volume de stage sera plus dense au fil des trois années, pour atteindre vingt-huit semaines la dernière année. Ce nouveau cadre prévoit des stages obligatoires en psychiatrie (trop souvent aujourd’hui, les stages effectués en Ehpad font fonction de stages de psychiatrie) et en pédiatrie, ce qui pose la question de la difficulté à trouver des lieux de stage et encadrants…