Le dernier numéro de la revue Rhizome explore l’essence, la force et l’impact de l’anxiété tant sur le plan individuel que collectif. Derrière le néologisme « Anxiéter », Rhizome invite à envisager cette manifestation comme un processus : l’anxiété se pense, s’objective, se fabrique, se vit, se propage, se soigne et se dépasse.

Le revue propose plusieurs angles de vue sur son sujet : Politiser l’anxiété ; Pandémie de Covid-19 et niveaux d’anxiété en France ; Écoanxiété ; De l’expérience traumatique aux pensées anxieuses ; Aux sources de l’angoisse en psychiatrie…
Ce numéro rappelle également que les personnes les plus précaires sont parmi les plus exposées aux troubles anxieux, l’anxiété se nourrissant des inégalités socio-économiques et du manque de soutien social. Il ouvre ainsi un espace pour accueillir les expériences singulières et les initiatives collectives, permettant à nos angoisses de trouver une voix et un sens.
Ce numéro est illustré par Anaïs Jeandel, alias Mutin de Perde, une artiste et designer graphique travaillant à la création d’univers enchanteurs, doucement zinzins et pleins de bonnes ondes.
Rhizome, bulletin national santé mentale et précarité, est publiée par l’Observatoire national santé mentale, vulnérabilités et sociétés, l’Orspere-Samdarra.
• Rhizome #90-91, décembre 2024, Anxiéter (accessible en téléchargement – PDF). Illustration © Mutin de Perde