N° 293 - Décembre 2024

L’occupation au cœur de l’ergothérapie

Auteur(s) : Gaelle RIOU, Ergothérapeute, psychologue clinicienneNbre de pages : 6
FacebookXBlueskyLinkedInEmail

À l’ère des pratiques de soin évaluables et fondées sur des preuves, la question des activités occupationnelles est devenue impensable. Pourtant, les ergothérapeutes ont fait de ce mot tabou le centre de leur identité. Que faire, ensemble, de ce paradoxe ? Éclaircissements.

« Au lieu de rester à ruminer, venez plutôt en activité, être occupé vous fera forcément du bien ! »
Identifiée depuis longtemps, l’idée d’un lien entre mise en action et bien-être n’est plus à démontrer. Plus ou moins étayée sur le plan théorique, habilement formulée ou non…, il n’empêche, tout un chacun juge à l’intuition que s’occuper « peut faire du bien », si ce n’est à la personne concernée, au moins à celle qui pense proposer une solution au mal-être de l’autre. Dans les services de soin, il reste cependant attendu de définir si cette mise en activité est « thérapeutique » ou « occupationnelle ». Avant d’explorer cette distinction, revenons sur l’évolution d’une profession, l’ergothérapie, qui a fait de l’occupation son cœur de métier, dans un contexte où ce mot a pris depuis un sens si péjoratif que personne n’ose plus l’employer.

Pour poursuivre votre lecture

ou

Acheter l'article

10,00 €

Acheter le numéro