À l’occasion de la 28e Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées (SEEPH), qui se déroule du 18 au 24 novembre sous le thème « Handicap et parcours professionnel : comment assurer une vraie égalité des chances ? » l’Union nationale des familles et amis de personnes malades et/handicapées psychiques (Unafam) alerte à nouveau : le handicap psychique est un frein dans l’accès à l’emploi pour 80 % des personnes présentant des troubles psychiques.
L’Unafam rappelle que le droit à l’emploi « est un droit fondamental dont ne peuvent être exclues les personnes vivant avec des troubles psychiques et que le travail peut participer au chemin de rétablissement des personnes en situation de handicap psychique« . Aussi l’Unafam considère-t-elle comme faisant partie de leurs droits fondamentaux la possibilité que les personnes atteintes de troubles psychiques accèdent au travail, si elles le souhaitent, par des emplois adaptés, et disposent de ressources et d’accompagnements leur permettant d’atteindre cet objectif. L’Unafam plaide notamment pour une meilleure inclusion professionnelle des personnes concernées, notamment en milieu ordinaire.
En janvier dernier, l’Unafam publiait une note de position « Les priorités pour l’emploi et le travail », rappelant ses ambitions en la matière et son action auprès des décideurs :
– notre boussole : l’emploi participe au chemin de rétablissement des personnes en situation de handicap psychique ;
– notre perspective : la construction d’un parcours de vie choisi et sans rupture ;
– le droit à l’emploi doit être ouvert à toutes les personnes en situation de handicap qui souhaitent travailler ;
– les politiques d’emploi manquent de bases statistiques et scientifiques ;
– notre objectif : rendre effectif le droit fondamental d’accès au travail ;
– nécessité de développer le temps de travail choisi ;
– l’accès, le retour et le maintien dans l’emploi des personnes en situation dehandicap d’origine psychique requièrent des dispositifs spécifiques ;
– le maintien en emploi implique l’organisation effective de passerelles bidirectionnelles entre les structures employeuses ;
– le combat contre les préjugés concernant le handicap d’origine psychique dans le monde professionnel est une priorité ;
– mettre en place des aides ciblées pour favoriser le recrutement des personnes en situation de handicap d’origine psychique ;
– la pair-aidance en santé mentale : un atout pour le monde du travail ;
– les référents handicap, une bonne idée qui demeure virtuelle faute des moyens nécessaires ;
– notre préoccupation : l’instabilité des ressources des personnes concernées, source de fragilité ;
• A lire « Le handicap psychique reste un obstacle au maintien à l’emploi« , santé mentale, 8 novembre 2024.
• Note de position « Les priorités pour l’emploi et le travail », Unafam, 26 janvier 2024.