L’insomnie touche presque 20 % de la population, et 10 % en moyenne présentent des formes sévères. Les impacts de ce trouble sont loin d’être anodins (risques cardiovasculaires, cognitifs et en santé mentale). Même si les preuves scientifiques sont encore fragiles, les consensus états-uniens, européens et français recommandent son traitement, en première intention via les thérapies cognitivo-comportementales de l’insomnie (TCC-I) mais ils insistent également sur le rôle important des hypnotiques, notamment lorsque ces thérapies ne sont pas efficaces ou inaccessibles.
Actuellement, selon les données de la Haute Autorité de santé (HAS) et de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), environ 15 % de la population générale utilisent des traitements hypnotiques, ce qui place la France au deuxième rang européen pour les anxiolytiques et les hypnotiques.
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