Depuis quelques années, se développent des dispositifs innovants qui consacrent le retour de la mobilité en psychiatrie (voir aussi l’article de S. Bouloudnine, p. 24). C’est le cas en France, à travers les projets financés par le Fonds d’innovation organisationnelle en psychiatrie (Fiop) (1), en Belgique via la réforme de la psychiatrie et de la santé mentale initiée en 2011 (2), et dans bien d’autres pays. Si cette approche n’est pas nouvelle (3) (depuis les infirmières visiteuses ou les pratiques des années 1980 à l’Association de santé mentale du 13e arrondissement de Paris (ASM-13) ou encore celles des services de santé mentale belges à la même époque) « l’aller-vers » sort du confinement dans lequel il s’était estompé à la suite de la progressive disparition d’une approche communautaire de la psychiatrie (voir aussi l’article de N. Pastour et C. Hanon, p. 32).
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