Soutenu par le plan d’urgence régional en psychiatrie, l’EPSM de Vendée travaille sur son attractivité. Le rapport alarmant du contrôleur des lieux de privation de liberté a mené le nouveau directeur Philippe Paret à questionner les prises en charge. Son propos est à lire ci-dessous dans un article de nos confrères d’Hospimedia.
« Concernant les mesures d’isolement et de contention en général, il est important de remettre l’ensemble de ce plan d’action dans une politique globale de l’EPSM pour repenser ce que sont les soins intensifs. »
Hospimedia – Vous avez pris en septembre la direction de l’établissement public de santé mentale (EPSM) de Vendée Georges-Mazurelle à la Roche-sur-Yon. Comment s’est déroulée votre prise de poste alors qu’un plan d’urgence en psychiatrie a été déclenché en juillet par l’ARS Pays de la Loire ?
Philippe Paret – J’ai eu l’occasion de prendre mes marques dès l’été afin de faire un premier état des lieux et de répondre aux enjeux forts dans un contexte assez complexe de tensions sur l’offre de soins et les ressources humaines (RH), ce qui est vrai sur quasiment tous les établissements de psychiatrie en Pays de la Loire. Nous nous sommes saisis, avec l’ensemble de la communauté hospitalière de Georges-Mazurelle, du plan d’urgence lancé par l’ARS. Mon premier objectif a été de soutenir l’intrahospitalier adulte dont les ratios d’encadrement soignants étaient en décalage avec les besoins. Nous avons proposé la création de vingt-trois postes infirmiers et de huit postes de psychologues avec un maillage territorial sur l’ensemble du territoire.«