N° 282 - Novembre 2023

Se former en relaxation

Auteur(s) : Catherine POTEL, Psychomotricienne psychothérapeuteNbre de pages : 2
FacebookXBlueskyLinkedInEmail

Proposer de la relaxation thérapeutique ne s’improvise pas ! Avant de s’engager dans une formation, le soignant doit envisager les différentes méthodes et leurs assises théorico-cliniques.

En institution ou en libéral, le désir d’aider les patients à « se détendre », de mettre en place des médiations pour qu’ils accèdent au calme et à la sécurité intérieure est absolument légitime et bien-fondé. Certains ateliers psychocorporels sont ainsi particulièrement plébiscités pour leurs effets « apaisants ». Malheureusement, ils sont parfois proposés « un peu légèrement », comme s’il suffisait au professionnel de pratiquer « un peu de yoga » (de shiatsu, de balnéothérapie, de méditation…) pour être qualifié et apporter une dimension « thérapeutique » à l’activité…
Dans les soins, la relaxation reste une méthode de travail à part entière qui nécessite une solide formation.
Reste que les soignants ne sont pas forcément responsables de cet état de fait. En effet, à l’heure où les avancées les plus sophistiquées en santé côtoient les injonctions aux coupes budgétaires drastiques, notamment sur les plans de formation – les institutions subventionnent de moins en moins de formations de qualité, leur préférant des apprentissages courts et surtout non « spécialisés » (qui tiennent parfois peu compte des formations initiales des thérapeutes). C’est un paradoxe et une façon tragique de faire des économies. Rappelons que la formation continue fait partie des obligations des soignants, c’est une nécessité pour eux et pour les patients.

Pour poursuivre votre lecture

ou

Acheter l'article

10,00 €

Acheter le numéro