N° 282 - Novembre 2023

« Le toucher, ça m’oblige à me détendre »

Auteur(s) : Florence PISTRE, PsychomotricienneNbre de pages : 4
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à l'hôpital, un groupe de relaxation psychanalytique Sapir témoigne des effets de résonnance et d'identification entre les participantes, ce qui permet d'abaisser le niveau des résistances. Ce travail en groupe est ainsi un facteur d'appropriation et de différenciation.

Formées à la relaxation psychanalytique Sapir, nous allons, à travers une séquence clinique, éclairer le processus de la cure dans un cadre de thérapie de groupe.
Ce groupe de relaxation est proposé dans une institution de soins en santé mentale. Les participants sont adressés par des thérapeutes extérieurs, psychiatres ou psychologues. L’indication est affinée par les deux animatrices lors d’un entretien individuel préalable. C’est l’occasion pour le patient de préciser sa demande, sa problématique et d’évoquer son rapport au corps, à la relation à l’autre et au groupe. Sur ce dernier point, sa capacité à s’engager dans la durée est clarifiée : une fois débuté, « le groupe compte sur lui ». Du côté des thérapeutes, il s’agit de préciser le dispositif et les règles : respect de la confidentialité et non-échange entre les participants en dehors des séances. En effet, toute thérapie touchant des zones douloureuses, le premier réflexe du participant est de mettre en place des résistances, par exemple par des agirs à l’extérieur du groupe. Ces actes risquent alors d’être soustraits au matériel de groupe. Cette règle permet donc de tout ramener dans la séance. À l’exception des entretiens préliminaires avec les thérapeutes et ceux qui clôtureront le cycle, tout le matériel est donc groupal.

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