Cette publication de l’Agence national de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap) donne les clés pour comprendre, ajuster et réussir la mise en place du télétravail dans les établissements sanitaires et médico-sociaux. Elle est accompagnée d’un guide, d’un outil de cartographie des métiers éligibles au télétravail, et d’un modèle d’accord collectif et de charte de télétravail.
Si la crise sanitaire a transformé notre façon de travailler, plaçant le télétravail au cœur des nouvelles normes organisationnelles, la mise en place du télétravail doit cependant se faire dans le cadre fixé par la réglementation, en accord avec les équipes, après avoir évalué les tâches télétravaillables et les modalités de mise en œuvre. Les spécificités des établissements de santé ne doivent pas être des freins, mais des défis à relever pour saisir toutes les opportunités du télétravail (amélioration du recrutement et de la fidélisation des talents, plus grande qualité de vie au travail, efficacité et productivité renforcées). Et de nombreuses activités peuvent être réalisées à distance, comme la gestion des dossiers médicaux, la recherche ou la formation des professionnels.

La publication de l’Anap donne toutes les clés pour comprendre, ajuster et réussir la mise en place du télétravail dans les établissements de santé. Ce guide et ces modèles prêts à l’emploi vous donnent les clés pour engager rapidement sa mise en place :
– la publication « Le télétravail : désormais indispensable, totalement à votre portée » : pour comprendre, ajuster et réussir la mise en place du télétravail dans les établissements de santé ;
– une cartographie des métiers pour dévoiler le potentiel du télétravail, y compris dans la filière médicale et technique : une vision complète des opportunités de télétravail dans les établissements de santé.
– un modèle type d’accord collectif pour les établissements publics.
– une charte de télétravail pour le secteur privé.
La « télétravaillabilité » des familles professionnelles
Pour la fonction publique hospitalière, la réglementation en vigueur précise que :
– le nombre maximum de jours de télétravail est fixé à 3j/semaine pour un agent à temps plein ;
– voir le décret n°2016-151 du 11 février 2016 relatif aux conditions et modalités de mise en oeuvre du télétravail dans la fonction publique et la magistrature ;
– le nombre de jours travaillés dans le service ou les locaux habituels ne peut être inférieur à 2.

« Les métiers qui requièrent l’utilisation d’ordinateurs, de logiciels, d’accès à distance aux systèmes d’information sont davantage télétravaillables. »
• Dans la filière médicale, médecin coordonnateur, chef de pôle, praticien hospitalier, chef de service, coordinatrice en maïeutique pourraient dédier entre 20% et 50% de leur temps de travail au télétravail.
• Dans la filière soignante et médico-technique, un psychologue pourrait, par exemple dédier 50% et plus de son temps de travail au télétravail. Un cadre de santé et un IPA entre 20 et 50% de son temps de travail.
• Dans la filière de rééducation, un diététicien pourrait dédier 50% et plus de son temps de travail au télétravail.
• Dans la filière socio-éducative, un cadre socio-éducatif ou un assistant social pourraient dédier jusqu’à 20% de leur temps de travail au télétravail.
• Dans les filières administrative et de direction, un adjoint des cadres ou un attaché d’administration pourraient dédier 50% et plus de leur temps de travail au télétravail.
• Dans les filières technique et ouvrière, un ingénieur ou un technicien hospitalier supérieur, pourraient dédier jusqu’à 20% de leur temps de travail au télétravail.
« Les psychiatres, les psychologues mais aussi les IPA pourraient dédier 50%, voire plus, de leur temps de travail au télétravail. »
