Les équipes soignantes en psychiatrie sont très souvent confrontées à un phénomène qu’elles nomment « intolérance à la frustration ». Mais que recouvre exactement cette locution pour ces professionnels ? Quand la question est posée, les réponses sont souvent évasives et imprécises : le patient « n’accepte pas la frustration »…, nous ne sommes pas loin du truisme, il « ne tolère pas les privations », qui seraient donc synonymes de frustrations, il « ne supporte pas qu’on lui dise non ». Or, il y a plusieurs raisons de refus, et toutes ne sont pas forcément justifiées, comme il y a plusieurs façons de poser ce refus, et toutes ne sont pas appropriées.
Pour poursuivre votre lecture
Connectez-vous à votre compte si vous êtes déjà client.