Recrutement à l’hôpital : la FHF observe « un léger mieux »

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Les hôpitaux publics décèlent un léger mieux en matière de recrutement, selon des chiffres diffusés par la Fédération hospitalière de France (FHF) lors d’une conférence de presse le 5 septembre. « On observe de légers signes positifs », a ainsi déclaré Arnaud Robinet, président de la Fédération, qui pointe les « premiers effets positifs » des politiques d’attractivité menées en direction notamment des personnels non médicaux (voir le « plan de bataille » de l’institution»). En juin 2023, 4,98 % des postes d’infirmiers étaient vacants dans les établissements dépendants de la FHF, contre 5,7 % en avril 2022. Concernant les aides-soignants, le taux global a diminué de 2,5 à 2,4%. Des constats qui s’observent également dans les Ehpad, où le taux des infirmiers baisse de 13,1 à 12,22% et celui des aides-soignants de 7,7 à 5,59%.

« Cette embellie devrait permettre de mieux organiser les soins » et d’avoir « les bonnes équipes au bon endroit », mais il serait « prématuré » d’évoquer d’éventuelles réouvertures de lits, car « il y a encore des tensions et des fermetures ponctuelles » faute de soignants, a indiqué Zainab Riet, la déléguée générale de la FHF.

Un établissement psychiatrique sur 4 en grande difficulté

Cependant, en psychiatrie, selon les conclusions d’une enquête réalisée par la FHF entre avril et mai 2023, les chiffres restent préoccupants : 40% des hôpitaux déclarent au moins 25% de postes psychiatres vacants et 8% de 51 à 75%. S’agissant des infirmiers, 31% affichent plus de 10% de vacances de postes et 14% un quart. Enfin, si 80% des établissements signalaient en 2020 n’avoir procédé à aucune fermeture de lits avant la crise, ce taux a chuté à 42% fin 2022 : un quart d’entre eux indiquent avoir fermé plus de 10% de leur capacité.