De façon générale, l’annonce diagnostique en psychiatrie est insuffisamment réalisée. Diverses raisons sont évoquées : le risque de poser « une étiquette » (qui « figerait » et stigmatiserait), la présence de troubles cognitifs, la vision négative des diagnostics psychiatriques, la crainte de passage à l’acte suicidaire, l’absence de demande du patient, « l’inutilité » de cette annonce dans la prise en charge, la crainte d’une erreur diagnostique (1). Depuis plusieurs années, grâce à l’évolution de certains paradigmes (place de l’intervention précoce et des neurosciences), les pratiques changent et l’annonce d’un diagnostic en psychiatrie se systématise petit à petit. Cependant, cette annonce reste peu protocolisée alors que cela semble nécessaire tant elle génère de la sidération (2).
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