Bien avant de devenir psychomotricienne, Mélisande Le Corre est une enfant, puis une adolescente qui aime le mouvement. La danse, la musique, le théâtre sont ainsi des terrains d’expérimentation qui la passionnent et lui procurent un intense sentiment de liberté. De façon intuitive, elle perçoit la nécessité de bouger pour exprimer ses émotions et trouver un équilibre psychologique.
« Quand se pose la question de l’orientation post-bac, se souvient Mélisande, tout ce qui touche aux relations humaines et au psychisme m’intéresse. Au lycée, je suis la copine qui écoute, comprend et console. Je suis intriguée par les personnes diffé- rentes, troublées. Si choisir un métier du soin sonne alors comme une évidence, celui de psychomotricienne m’interpelle. Ce métier qui œuvre à l’équilibre, à l’harmonie entre corps et psyché, auprès de personnes en souffrance, notamment au travers d’activités ”artistiques”, semble fait pour moi. Avec toute ma naïveté, je pense alors que je vais pouvoir associer mon travail et mes passions. » (1)
« Je suis sans cesse en mouvement ! »

Mélisande Le Corre, psychomotricienne, travaille en Unité hospitalière spécialement aménagée (Uhsa). Dans ce lieu d’extrême contrainte, elle centre son action sur le corps dans ses dimensions sensori-motrice, émotionnelle et relationnelle et sur la mise en lien de ces différentes sphères.