Seuls 1,5% des passages aux urgences concernent des situations potentiellement vitales

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Selon la Fédération des observatoires régionaux des urgences (Fedoru), qui publie son panorama annuel de l’activité des structures d’urgences, l’année 2021 a été marquée par « une activité en forte hausse mais dont le flux de patients ne retrouve pas le niveau de 2019 ». L’année est ainsi « beaucoup moins atypique que 2020 », en raison d’un moindre impact de l’épidémie de covid-19 et l’on retrouve des données habituelles sur les taux d’hospitalisation ou les tranches d’âge.

Quelques chiffres-clés des soins d’urgence pour 2021 en France métropolitaine :
– 19 830 682 passages aux urgences ;
– 26 275 285 appels décrochés au SAMU Centre 15,
– 722 576 sorties SMUR dans l’année.

Focus sur les 18-74 ans

Cette tranche représente 60% des passages aux urgences (versus 25% de moins de 18 ans et 15% de plus de 75 ans).
Elle présente des caractéristiques « intermédiaires » entre les populations pédiatriques et gériatriques avec néanmoins, une spécificité quant à la fréquence des diagnostics psychiatriques et toxicologiques.

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Focus urgences vitales

Les urgences potentiellement vitales (à savoir les Classifications Cliniques des Malades des Urgences, CCMU 4 et 5), ne concernent « que » 1,5% des passages (soit environ 240 000 passages), avec les caractéristiques suivantes :
– un âge moyen plus élevé́
– une nette surreprésentation masculine
– un transport SMUR fréquent (10%)
– une moyenne de durée de passage longue
– un fort taux d’hospitalisation
– des diagnostics médico-chirurgicaux largement prédominants (seulement 7% de diagnostics traumatologiques).

• Panorama des urgences 2021, en pdf, sur le site de la Fedoru