Le mensonge est inhérent à l’être parlant. Le sujet, radicalement séparé du réel par son inscription dans le langage, ne peut en effet désigner la réalité qu’avec les mots arbitraires et hasardeux que lui donne l’Autre. Parler, c’est consentir à entrer dans le mensonge initial des mots de l’Autre, ce que la personne avec autisme par exemple ne consent pas, au prix de se maintenir hors langage, c’est-à-dire en dehors du malentendu fondamental qui préside à toute relation.
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