Le GHU Paris psychiatrie & neurosciences dévoile le premier acte d’un accord local visant à soutenir ses professionnels de santé et à renforcer l’attractivité des métiers soignants en tension.
Pour mémoire, le GHU Paris, hôpital public autonome né en 2019 de la fusion de Sainte-Anne, Maison Blanche et Perray-Vaucluse, est le 1er acteur parisien des maladies mentales et du système nerveux. Ses 5600 professionnels, dont 600 médecins, prennent en charge chaque année 60 000 patients en psychiatrie et 6000 patients pour des troubles d’ordre neurologique. Comme l’ensemble des hôpitaux européens, mais de manière plus aigüe compte tenu du coût de la vie parisienne et de ses spécialités, il fait face à un tarissement des candidatures infirmières. Le GHU Paris a déployé une stratégie qui réforme en profondeur et en urgence son potentiel d’attractivité et de fidélisation, telle la campagne #JechoisisleGHUParis. L’hôpital rend public aujourd’hui de nouvelles avancées sociales destinées à ses professionnels et à celles et ceux qui le rejoignent. Objectif : prendre soin de ceux qui prennent soin, en misant sur la valorisation, l’accompagnement, et l’intégration.
Depuis février, la Direction des ressources humaines a conduit avec l’ensemble des organisations syndicales une négociation portant sur la définition de nouveaux leviers d’amélioration des conditions de travail. Ces dernières s’accompagnent de crédits dédiés issus des mesures gouvernementales post-Ségur. Un premier accord vient d’être signé avec la CFDT du GHU Paris, d’un montant de 2,4 millions d’euros, grâce auxquels :

Les prochains volets de l’accord local du GHU Paris se discuteront en mai et en septembre, dans l’idée d’aboutir à une nouvelle série de mesures. Celles-ci porteront sur l’évolution professionnelle des agents et la résorption de l’emploi précaire (échéance juillet 2022) puis un dernier chapitre sera consacré à la majoration ou la forfaitisation des heures supplémentaires (échéance décembre 2022).
Communique du GHU Paris du 4 avril 2022