En 2014, après 15 années de direction créative dans le marketing digital, Antony Squizzato décide de mettre fin à sa carrière d’entrepreneur. Il se consacre alors, comme au fond il l’a toujours souhaité, à la peinture, et développe son univers pictural sur de multiples supports, tout en poursuivant une activité de directeur artistique indépendant.
Dès lors, les journées qu’il passe dans son atelier voient éclore un style, une grammaire visuelle qu’il intitule « le nouveau constructivisme ». Artiste touche à tout, éternel curieux et joueur, il dépeint avec un cynisme assumé, ou alors avec des métaphores oniriques, un monde en accélération… Il s’intéresse à la dualité de l’individu, au couple, au groupe et à son habitat.
Antony Squizzato organise son travail dans différentes séries, certaines rationnelles, voire algorithmiques – architecture, abstraction géométrique –, d’autres plus instinctives – portraits déformés, instantanés, individus stupéfaits dans leur solitude contemporaine.
C’est avant tout pour lui un terrain de liberté sans fin. Surtout fuir la normalisation, la classification, l’ennui mortel ! Avec une grande inventivité, il jongle entre des outils classiques de peinture en atelier et une utilisation intensive des nouvelles technologies pour rendre la technique obsolète, privilégier l’émotion et déployer une œuvre à la fois classique et contemporaine. L’artiste convoque l’abstraction, le minimalisme, pour coucher sur la toile ou sur des fresques murales des visions universelles, dont chacun fera sa propre lecture. Un univers coloré et acidulé, poétique et fantaisiste, qui dépeint à petites touches notre humanité et ces déboires…
Depuis 2015, son travail est régulièrement exposé et intégré à des collections privées à travers le monde. Antony Squizzato vit et travaille en Auvergne.
• En savoir plus : www.squizzato.com, suivre sur Instagram @squizzato
Antony Squizzato a participé au numéro 267 de Santé mentale, Mensonge, mythomanie.
