Enjeux de l’exil : ouvertures pour la clinique, défis pour la politique

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La mondialisation du marché et les violences des conflits et des guerres civiles sont deux facteurs propoices à la circulation des personnes hors de leur pays d’origine, à la recherche pour beaucoup d’entre eux d’un lieu d’asile où la survie soit possible.

Les cliniques de l’exils étant de plus en plus des cliniques confrontées à la réalité des exclusions et des déracinements violents, elles ne peuvent pas être traitées strictement d’un point de vue inter ou intra culturel.

Dans l’accueil des « sujets de l’exil » (nous avons fait le choix de ne pas utiliser le terme « migrants »), petits et grands, nous ne centrons pas sur les questions par le culturel, ni par le traumatisme, sans pour autant méconnaître bien entendu ces deux piliers de la psychopathologie. Nous proposons une lecture frappée du « pas toute » ou « pas tout », chers à Jacques Lacan et respectueuse du fait que s’exiler est aussi s’ouvrir à une dimension d’altérité dont il convient de prendre soin. « Le pas tout traumatisme » est un de nos fils rouges dans l’écoute et les propositions institutionnelles pratiques qui en découlent, que nous proposons de mettre au travail dans ce dossier.

Enjeux de l’exil : ouvertures pour la clinique, défis pour la politique, Ilaria Pirone, Jean-Jacques Tyszler et Olivier Douville (dir), Ed. Edp sciences, Revue psychologie clinique, N°53n 2022/1, 25 €.