Dans le cadre des prochaines élections présidentielles qui se dérouleront les 10 et 24 avril prochains, cinq organisations infirmières – l’ANFIIDE, l’ANPDE, le CEFIEC, et l’UNAIBODE/SNIBO – le font savoir via un communiqué de presse. Lors d’une semaine qu’elles consacreront à la santé, du 10 au 17 mars prochains, elles invitent le 10 mars les candidats à la Présidence de la République. Ces derniers viendront présenter leur programme concernant l’évolution du système de santé de demain. Cette journée avec les présidentiables se déroulera dans un studio TV. Elle sera retransmise en direct et accessible à tous, via les chaînes YouTube des associations de professionnels.
« Avec la crise que nous vivons depuis deux ans, l’une des préoccupations principales des Français sera inévitablement la santé, peut-on lire sur le communiqué conjoint des cinq organisations infirmières : l’association nationale française des infirmier(e)s diplômés et étudiants (Anfiide), l’Association nationale des puériculteur(trice)s (Anpde), le Comité d’entente des formations infirmières et cadres (Cefiec) et l’Union nationale des associations d’infirmiers de bloc opératoire diplômés d’Etat (Unaibode) /Syndicat national des infirmiers de bloc opératoire (Snibo). « Gageons que la santé sera également au cœur des campagnes des candidats. Une récente enquête révèle que 96% des étudiants infirmiers sont fiers de leur futur métier alors que seul un tiers se disent confiants dans l’avenir du système de santé. »
« Acteurs et témoins essentiels dans la gestion de la pandémie à l’hôpital comme à la ville, les soignants, notamment la profession infirmière, veulent être entendus s’agissant des problématiques de terrain rencontrées au quotidien ».
Et de poursuivre, « L’avenir du système de santé doit nécessairement se construire avec l’ensemble des acteurs qui le composent et inévitablement en considérant ceux du terrain. Dès lors, quelles préconisations sont envisagées pour faire évoluer un système qui tend à montrer ces limites face à la crise ? Quelles solutions pour endiguer les problématiques de ressources humaines ? Comment lutter contre le désintérêt des métiers de la santé, contre les abandons de postes et de formation ? Quelles sont leurs visions quant au défi de l’attractivité des métiers de la santé. Autant de questions légitimes que la profession souhaite aborder avec les candidats« .

Le jeudi 10 mars, les candidats sont donc conviés à venir s’exprimer sur un temps imparti, avec les président(e)s des associations organisatrices : Brigitte Lecointre (Anfiide), Brigitte Prévost (Anpde), Michèle Appelshaeuser (Cefiec), Magali Delhoste (Unaibode) et Olivier Wacrenier (Snibo). Les échanges seront accessibles à tous et en direct via les chaînes YouTube des associations.
*Une enquête menée par la FHF, la Fnesi et le Cefiec présentée lors de Santexpo 2021, début novembre 2021, souligne que 96% des ESI se disent « fiers du métier qu’ils ont choisi » mais ils ne sont qu’un tiers « à être confiants « dans l’avenir du système de santé. Une perception partagée par les Ifsi et les établissements lieux de stage.