Territoire : un accès très inégal aux infirmières

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La répartition des infirmières sur le territoire est caractérisée par de fortes inégalités régionales, selon cette étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). La population la moins bien dotée pour cette profession vit majoritairement en Pays de la Loire, Centre-Val de Loire et dans les départements limitrophes. Résumé des auteurs.

Entre 2016 et 2019, l’accessibilité géographique aux infirmières, masseurs-kinésithérapeutes et sages-femmes s’améliore (respectivement +9 %, +9 % et +16 %), alors que celle des médecins se dégrade (-6 %). Toutefois, la répartition des médecins généralistes sur le territoire est plus homogène que celle des trois autres professions.

Les inégalités régionales d’accessibilité sont particulièrement importantes en ce qui concerne les infirmiers. Elles existent également pour les masseurs-kinésithérapeutes et les médecins généralistes, mais elles se conjuguent à une concentration forte autour des pôles urbains. Les sages-femmes sont, quant à elles, réparties de manière très hétérogène sur le territoire. La répartition régionale des jeunes professionnels est globalement proche de celle des professionnels plus âgés.

Environ 3 % de la population, soit 1,7 million de personnes, font partie des moins bien lotis en termes d’accessibilité à la fois aux médecins généralistes, aux infirmiers et aux masseurs kinésithérapeutes. Les trois quarts de ces personnes vivent dans des territoires ruraux.

Les trois quarts des personnes les plus éloignées des professionnels de premier recours vivent dans des territoires ruraux, Drees, Etudes et résultats, n°1206, septembre 2021.