Le droit de vote pour les étudiant·e·s en soins infirmiers est une avancée majeure. D'une part avec la possibilité d'être représenté dans les instances de l'université, et d'autre part avec l'intég ration progressive de la formation à l'Université.
L'obtention de ce droit nous permet de percevoir la formation de demain où l'ensemble des Étudiant·e·s en Sciences Infirmières, sera intégré dans l'enseignement supérieur et non mis à l'écart du système universitaire.
Cependant, l'obtention du droit de vote amène à s'interroger. Les président·e·s d'universités sauront-il·elle·s être acteur.trice·s en mettant à disposition des urnes de vote dans tous les centres de formation en sciences infirmières. Dans le cas, où ses élections se déroulent à distance,les IFSI seront-ils prêts à accompagner, informer et sensibiliser les étudiant·e·sà l'importancede leur rôle d' électeur·rice·s.
La FNESI reste cependant confiante quant à la mise à disposition du vote électronique pour les IFSI délocalisés des campus ce qui permettra alors à tou·te·s de voter malgré la distance avec l'UFR de rattachement.
Cette victoire reste en demi-teinte, malgré l'obtention de ce droit fondamental, des inégalités perdurent. C'est pourquoi la FNESI revendique ; pour l'ensemble des étudiant·e·s en sciences infirmières, l'ouverture des Départements Universitaires en Sciences Infirmières (DUS!) permettant de créer un organe universitaire qui rassemble l'ensemble des IFSI au sein d'une UFR. Ainsi que la délivrance par l'Université, du Diplôme d'Etat Infirmier (DEI) et son inscription dans la liste des Diplômes Nationaux de Licence (DNL).
Communiqué Fnesi, 21 octobre