Dans un communiqué du 24 octobre, le collectif interhôpitaux (CIH) dresse un état des lieux « catastrophique » de la psychiatrie publique, contexte dans lequel va « faire son entrée la tarification à l'activité (…) jointe à la promesse flatteuse de dotations populationnelles ». Prévue pour représenter 15% du financement de la psychiatrie « dans un premier temps » puis « pour monter en puissance par la suite », cette dotation à l'activité va inciter « au raccourcissement des durées de séjour » comme la T2A en médecine-chirurgie-obstétrique, assure le CIH. Elle s’attache à l’acte plus qu’au parcours, dénonce-t-il, « quand l’activité prépondérante de la psychiatrie publique est le suivi, par une équipe pluridisciplinaire stable, des patients atteints de pathologies lourdes, maladies chroniques par excellence ».
Le CIH et ses membres soignants en psychiatrie « exigent le retrait de la loi de réforme du financement de la psychiatrie, s’opposent au PFLSS établi unilatéralement et réclament une réforme ambitieuse de la psychiatrie, menée en concertation avec les usagers et les professionnels. »
Le Collectif interhôpitaux s’alarme de la réforme du financement de la psychiatrie
