La crise du Covid-19 a conduit à une explosion des téléconsultations et le ministère de la santé est désormais attentif à ce que la télésanté devienne une réalité. Le Ségur accorde d’ailleurs une large place au numérique en santé avec des financements dédiés pour passer à la vitesse supérieure. Dans l’optique de favoriser le déploiement des pratiques, la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) et la directrice de la DGOS, Katia Julienne, ont décidé de missionner les fédérations des spécialités médicales, le collège de médecine générale et la Société française de santé digitale (SFSD), avec le renfort de Jacques Lucas, président de l’Agence du numérique en santé (ANS), pour identifier les usages « particulièrement pertinents sur la télémédecine« . Il s’agit de proposer un travail clinique autour de ce qui peut être fait dans telle spécialité et de quelle manière en matière de télémédecine. Les spécialités et sur-spécialités sont précisément visées. Les travaux seront publiés pour permettre aux professionnels et établissements de santé de visualiser ce qu’il est possible de faire pour une prise en charge à distance.
Une campagne d’information grand public sera aussi proposée, en lien avec la fédération hospitalière de France, sur la télémédecine. En outre, la télémédecine sera intégrée à la statistique annuelle des établissements (SAE) afin de disposer de chiffres concrets
D’après Hospimédia, Géraldine Tribault, 20 août 2020
