Comprendre pour mieux prendre soin des plus fragiles, tel est l'objectif de la Fondation hospitalière pour la recherche sur la précarité et l'exclusion sociale, récemment créée à Nanterre. La santé mentale de personnes précaires sera notamment considérée dans certains travaux, selon un communiqué de la Fondation.
Cette fondation hospitalière portée par le Centre d'acceuil de de soins hospitaliers (CASH) de Nanterre permettra le développement de la recherche sur la pauvreté, l’exclusion sociale, la santé mentale, le vieillissement ou le handicap, par le financement de programmes de recherche multidisciplinaire, avec une utilité sociale reconnue.
Notre vision
Pour améliorer la condition des population précaires, il faut mettre en place des solutions innovantes et conjointement valider leur impact par des recherches dédiées.
Notre objectif
Passer de la réflexion à l’action, via l’expérimentation et l’évaluation
Pour faire de la santé un moyen de prévenir la précarité, empêcher le processus de « décrochage » social, favoriser l’insertion ou la réinsertion des publics, dans toute leur diversité.
Nos champs et projets de recherche à soutenir
Avec la contribution de son Conseil scientifique multi-disciplinaire, la Fondation sélectionnera des projets de recherche innovants et structurants. Elle s’attachera à faire lien entre les différents acteurs, de recherche comme de terrain.
Les projets suivants sont d’ores et déjà en cours de définition :
– Parcours de soins des personnes sans domicile fixe : influence des déterminants sociaux et des parcours de vie sur l’accès aux soins primaires (développement en cours).
– Fractures territoriales et sociales et accès aux soins en milieu rural précaire ; impacts sur la santé et la renonciation aux soins.
– Covid-19 : la santé publique à l’épreuve de la précarité.
– Parcours, suivi de soins, santé mentale, addictions des précaires du métro hébergés en Maison Région solidaire, en partenariat avec la Région Ile-de-France.
– Accès aux soins pour les populations vulnérables en prison ou les détenus récemment libérés – en partenariat avec l’ARS IdF.
– Nouveaux dispositifs de prise en charge des femmes vulnérables, dont les jeunes mères.
– Rôle du dispositif de prévention de la tuberculose dans la mise en évidence de facteurs de précarité non visibles.
– Parcours de vie, parcours de soins et situations de handicap des personnes sans domiciles hébergées : mieux connaître pour mieux impliquer
Contact : Alexandre Martini, directeur de la Fondation, alexandre.martini@ch-nanterre.fr
