Soirées organisées autour du documentaire de Guillaume Massart "La liberté" (voir la bande annonce)
le 10 avril (projectionà 20 h) : Luminor Hôtel de Ville 20, rue du Temple 75004 PARIS Entrée payante (selon tarif 7,50€ / 9,50€)
et 18 avril 2019 (débat à 17h30 ) : Institut de Psychologie Henri Piéron 71, Av. Edouard Vaillant 92774 BOULOGNE M° Marcel Sembat Amphi ANZIEU Entrée gratuite sous réserve de pré-inscription auprès de sabrina.scalisi@parisdescartes.fr
Evénement organisé par le THEMA DISPOSITIFS THERAPEUTIQUES Laboratoire PCPP, Institut de Psychologie, Sorbonne Paris Cité, TRIPTYQUE FILMS NORTE et ARTAAS
Argument : Le film s'attache à suivre la trajectoire de trois hommes détenus dans la prison de Casabianda (Corse) et restitue avec sensibilité la façon dont chacun, singulièrement, tente de mettre en sens sa présence "entre les murs". Car toute ouverte soitelle, la prison de Casabianda reste un lieu où s'exécutent de longues peines d'enfermement. Les contraintes propres au système pénitentiaire y étant cependant moins "totalitaires", apparaissent mieux les détours que prend la liberté intérieure de chacun pour articuler sa condamnation pénale à son histoire intime.
L'un des questionnements qu'ouvre le film concerne le cadre : à quelles conditions le cadre judiciaire et pénitentiaire permet-il l'activité de pensée ? Comment peut s'y loger le cadre thérapeutique sans s'y dénaturer ?. En surplomb, c'est la question du dispositif mis en place par le réalisateur qui donne à réfléchir car, du fait de la qualité du lien noué avec les hommes qu'il a rencontrés, le film ne traite quasi-exclusivement que de la parole qu'ils lui adressent et c'est ce qui en fait la richesse clinique. Enfin, les propos tenus
par ces hommes quant à la place qu’ils donnent au psychologue, chacun singulièrement, permettent d'apprécier l’éventail des positions transférentielles rencontrées et les différents types de travail thérapeutique qui en découlent.
La discussion permettra de mettre en perspective les thématiques de la violence (sous toutes ses formes) et de ses traitements, à la lumière d’une réflexion approfondie sur la question des dispositifs thérapeutiques et des cadres (internes et externes) qui s’y articulent.
