Comment créer la confiance entre partenaires ? Le comportement coopératif se construit sur la base d’une définition commune de la finalité d’un projet et d’un partage des ressentis – attraits, peurs et tentations – qu’il suscite inévitablement. L’Agence nationale d’appui à la performance des établissements sanitaires et médico-sociaux (Anap) propose dans sa dernière publication, Coopérer ne va pas de soi ! Comment créer la confiance entre partenaires, neuf piliers pour mettre en place une coopération durable.
Ces neuf piliers sont :
- reconnaître que, dans une situation complexe, aucun partenaire ne détient seul la réponse capable de satisfaire l’ensemble des acteurs concernés ;
- bâtir ensemble l’énoncé d’une finalité commune, acceptée de tous avant de définir les objectifs détaillés du projet ;
- tenir compte du fait que les représentations individuelles des acteurs déterminent leurs comportements ;
- construire une représentation commune des attraits, peurs et tentations que peut susciter le projet pour les différents partenaires ;
- utiliser cette représentation commune comme outil d’évaluation des actions à engager et de leurs résultats ;
- établir simultanément un plan de managements des objectifs, un plan de gestion des risques et une charte des bonnes pratiques relationnelles ;
- veiller à ce que tous les membres de l’équipe projet participent à la définition du plan de gestion des risques et de la charte des bonnes pratiques relationnelles ;
- garantir les mêmes droits pour tous dans l’élaboration des plans de gestion des objectifs et des risques et de la charte des bonnes pratiques relationnelles ;
- s’assurer que tous connaissent la répartition des responsabilités et des délégations.
L’objectif de cette publication est de sensibiliser les professionnels à l’importance déterminante des ressentis suscités par un projet de coopération, de proposer les principes-clés d’une démarche de coopération durable, et de les aider à préparer ou mener un projet en offrant un moyen simple d’évaluer sa situation.
En complément l’Anap propose également un autodiagnostic « Prêts pour une coopération durable ? ».