Interpellée par les parlementaires le 10 octobre sur le fait que la psychiatrie est "la grande oubliée" du PLFSS, Agnès Buzyn a expliqué que les leviers d'action sur les problématiques actuelles de la discipline ne sont pas seulement budgétaires.
Répondant à une question du député Jean-Pierre Door (LR, Loiret) sur la dégradation du secteur psychiatrique, la ministre a expliqué que le problème actuel de la psychiatrie n'est pas seulement financier mais qu'il est aussi "lié à l'absence de psychiatres, l'absence d'attractivité des postes hospitaliés, l'absence totale de pédopsychiatres, profession abandonnée (huit régions n'ont pas de professeurs de pédopsychiatrie)". La ministre a donc demandé aux doyens de nommer des internes dans ce secteur. Elle a également rappeler qu'elle "s'est engagée à créer en 2019 des infirmières de pratiques avancées en psychiatrie" et affirmé que "la feuille de route de la psychiatrie est ambitieuse mais ne relève pas du PLFSS, tout n'est pas budgétaire".
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