1er Centre-expert référent des troubles alimentaires au CH Sainte-Anne

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La Clinique des Maladies Mentales et de l’Encéphale (CMME) du CH Sainte-Anne/GHT Paris ouvre le premier centre expert-référent des troubles du comportement alimentaire (TCA) en Ile-de-France.

Ce centre vise à répondre plus rapidement et plus efficacement à une pathologie difficile à identifier et fortement suicidogène. Trop souvent, les personnes atteintes par ces troubles ne sont ni diagnostiquées ni orientées de manière adaptée. Comme en témoigne la baisse du taux de mortalité dans plusieurs pays depuis l’installation de centres référents TCA, la mise en place d’un tel dispositif permet d’accélérer leur reconnaissance et dès lors d’engager un processus thérapeutique précoce, donc plus efficace.

L’implantation en France du premier centre expert TCA à la CMME s’inscrit en toute logique dans le prolongement de l’activité et de la maîtrise de ces pathologies en la matière. En effet, établissement formateur au diplôme universitaire francilien spécialisé dans les troubles du comportement alimentaire, la clinique gère actuellement un tiers de l’activité TCA en Ile-de-France grâce à ses 11 médecins spécialisés, 14 thérapeutes et son équipe Inserm orientée à 80% TCA. Des ressources qui s’étendront progressivement en vue de la finalisation de ce centre dédié et de ses objectifs : évaluation, orientation-prise en charge, soins et gestion des cas difficiles.

La priorité du centre expert TCA est donc de réduire le délai de prise en charge des patients, qui semble être à ce jour inadapté pour le traitement optimal des troubles du comportement alimentaire. Le centre entend ainsi accompagner les patients dès les premiers symptômes, en permettant une évaluation pluridisciplinaire rapide et concertée. L’utilisation d’objets connectés fait partie des innovations utilisées par ce centre,  puisque  chaque patient sera connecté pendant 72 heures pour permettre l’observation de variables clés (glycémie, fréquence cardiaque, température toutes les minutes), afin d’évaluer la pathologie en condition « routinière » (situation de vraie vie) et d’affiner la mesure de facteurs pronostics essentiels.

Voir le communiqué sur le site du CH Sainte-Anne