D’après un post de blog du cabient d’avocats Houdard et associés, « l’actualité hospitalière regorge de crises et d’incidents dont il est permis d’observer qu’ils conduisent bien souvent au directeur d’hôpital bashing. » Le post revient sur une fonction difficile : « Au carrefour des usagers, des médecins et personnels soignants, des tutelles, des partenaires sociaux, des élus ou des opérateurs économiques, le directeur d’hôpital doit plus que jamais gérer des contraintes paradoxales, sans perdre de vue l’objectif absolu de la qualité de l’offre publique de soins, accessible à tous » (…) Dans ce contexte, la tribune défend des professionnels qui seraient trop rapidement mis en cause.
« Est-il bien raisonnable de tenir pour établi que le directeur d’hôpital, en exerçant son métier dans les conditions toujours plus difficiles et complexes, n’aurait d’autre ambition que celle d’un prédateur psychologique, assoiffé d’autoritarisme ? Assurément non, mais telle est pourtant la représentation que d’invraisemblables ovnis journalistiques se sont récemment employés à donner, décrivant des fonctionnaires insensibles, dont la gestion serait “déshumanisée” par l’obsession sardonique du lean-management, de la tarification à l’activité, de tableurs excel et d’un retour à tout crin à l’équilibre financier. Non, décidément non, il n’est pas acceptable de dénigrer aussi gratuitement le directeur d’hôpital dont on sait que le moteur quotidien est celui du service public hospitalier. Cette propension à désigner un bouc émissaire est pourtant bien réelle et les accusations pour “harcèlement moral” de plus en plus fréquentes. »
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