La concertation préalable à la mise en place du 4e plan autisme a été lancée le 6 juillet 2017 à l'Elysée. Au cours de la journée, Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargée des Personnes handicapées, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé et Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale, ont rappelé les constats et fixé les caps de l'action.
L'objectif fixé pour la fin de l'année est de déterminer des mesures pour mieux diagnostiquer et prendre en charge les personnes atteintes de ce trouble neuro-développemental et accompagner les familles. Pendant six mois, entre juillet et décembre, des réunions préparatoires vont être organisées partout en France, avec la participation de tous les acteurs, familles, associations, collectivités territoriales, professionnels… Il s'agit donc d'une intense concertation qui se déroulera à la fois dans les territoires et au travers de groupes de travail nationaux, autour de quatre objectifs :
- La co-construction avec les associations d’usagers et leurs familles, afin de prendre en compte toute leur expertise ;
- La mobilisation des capacités de proposition des territoires ;
- La prise en compte des parcours et le renforcement de l’inclusion des personnes ;
- L’identification de leviers d’action priorisés et concrets.
Cinq axes de travail seront particulièrement travaillés :
- l’inclusion scolaire des enfants et jeunes avec autisme, au travers de l’accès aux apprentissages, de la maternelle à l’enseignement supérieur, ainsi qu’à la formation professionnelle ;
- l’inclusion sociale et le plein exercice de la citoyenneté des adultes avec autisme (incluant l’accès à l’emploi et au logement) ;
- l’appui aux familles, la réponse à ses besoins, ainsi que la prise en compte de son expertise dans l’ensemble des parcours et l’accès aux soins ;
- la recherche, l’innovation et l’enseignement universitaire ;
- la qualité des interventions, la formation des professionnels et l’accompagnement au changement.
Ces travaux visent à construire des actions ambitieuses pour mieux repérer, mieux dépister, mieux diagnostiquer, mieux accompagner les personnes avec autisme et favoriser leur inclusion.
- D'après le communiqué du secrétariat d'Etat auprès du Premier ministre chargé des personnes handicapées.