L’étude constate de grandes disparités dans la répartition des structures de soins prenant en charge l’AM sur le territoire. Par ailleurs, ils observent également des distances parfois importantes entre lieu de résidence et lieu de soins. Une meilleure répartition de l’offre sur le territoire des Hauts-de-France pourrait être envisagée. Des études supplémentaires permettraient de mieux définir les besoins au niveau du territoire. Il serait utile d’obtenir des données sur la prévalence de l’AM dans la population générale ainsi que sur le repérage de ce trouble et les difficultés rencontrées au niveau de la première ligne de soins. Enfin, bien que cet aspect n’ait pas été traité, il paraît indispensable aux auteurs de cet état des lieux d’explorer l’articulation de la prise en charge infanto-juvénile à celle de l’adulte, s’agissant d’un trouble émergeant à l’adolescence.