Schizophrénie : identifier les facteurs de rétablissement

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Une étude transversale, menée par le réseau des Centres experts FondaMental Schizophrénie, s’est intéressée à la qualité de vie des patients, considérée comme un pilier du rétablissement. Différents domaines ont été explorés : vie amicale, sentimentale, bien-être psychologique et physique, résilience. Les résultats montrent que les sujets qui rapportent la qualité de vie la plus altérée ont plus de manifestations dépressives, plus de symptômes négatifs (perte de motivation, de plaisir, appauvrissement de la pensée) et ont été plus exposés à des traumatismes psychologiques dans l’enfance (en particulier des abus et des négligences). L’étude en cours suggère que l’amélioration de la qualité de vie de ces personnes passe par un meilleur dépistage, un meilleur traitement de la dépression et des symptômes négatifs mais aussi par la possibilité, pour les sujets ayant présenté des traumatismes dans l’enfance, de bénéficier de prises en charge spécifiques. Afin d’affiner ces premiers résultats, la Fondation FondaMental va poursuivre son investigation via une étude longitudinale avec une cohorte, la PSY-COHorte-SZ, constituée de 400 personnes atteintes de schizophrénie (dont le début de la maladie remonte à moins de 10 ans).

  •  M. Andrianarisoa et al., The FACE-SZ (FondaMental Academic Centers of Expertise for Schizophrenia) Group. Child-hood trauma, depression and negative symptoms are independently associated with impaired quality of life in schizo-phrenia. Results from the national FACE-SZ cohort. Schizophrenia Research, 19 January 2017.