Dans la suite de ses travaux sur les « comportements-problèmes » rencontrés chez certaines personnes handicapées ou atteintes de maladie neurodégénérative, l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux présente des recommandations sur les espaces de calme-retrait et d’apaisement au sein des établissements et services d’accueil. En amont des « comportements-problèmes », ces recommandations portent sur la réflexion, l’organisation et les évaluations à mettre en place pour concevoir et/ou réaménager les espaces, décrire les possibilités de retrait et leurs modalités. L’objet n’est pas le développement d’espaces de calme-retrait et d’apaisement pour gérer la crise mais la mise en oeuvre de mesures de prévention et de protection en amont, pour permettre à la personne de trouver un espace pour s’apaiser. Des méthodes alternatives sont décrites pour prévenir une crise (évaluation préalable des besoins, identification des stratégies mises en place par la personne, apprentissage et mise en oeuvre des facteurs de protection préalablement identifiés…) et pour prévenir l’apparition d’une situation de danger (réduction des dangers potentiels, diminution des stimuli environnementaux…). Il s’agit donc selon l’Anesm d’accompagner et de soutenir les professionnels dans une démarche de bientraitance.
Des espaces de retrait et d’apaisement
