Victimes préférentielles d’agressions, quelles que soient leur âge, leur milieu, leur culture ou leurs religions, les femmes subissent toutes les formes de violence. Elles sont notamment la proie de violences conjugales ou intrafamiliales (10 % des femmes en France, 30 % dans le monde). La revue Ethique & Santé évoque cette réalité en quatre articles, ce qui est à la fois peu et beaucoup. Professionnelles souvent de premier recours, les infirmières doivent savoir écouter et reconnaître pour orienter éventuellement ces femmes vers les services adéquats. Elles doivent donc connaître les réponses juridiques qui tentent, notamment depuis 2015, de protéger les femmes. Une enquête qualitative réalisée auprès de 11 femmes, anciennes victimes de violences conjugales, montre que les freins à la plainte tiennent à la fois à la femme (peur d’être jugée, de ne pas être crue) et au médecin (entendre soignant) qui leur prête peu d’attention, qui manque d’information ou à la présence du conjoint. Enfin, un dernier article aborde les aspects psychopathologiques de ces violences. Par D. Friard
- Violences sur les femmes, Ethique & Santé, vol. 12, n° 4, décembre 2015