Pascal Mariotti, directeur du CH Alpes-Isère (CHAI) à Saint-Égrève (Isère) assure désormais la présidence de l'Association des directeurs d'établissements participant au service public de santé mentale (Adesm*). Il remplace Joseph Halos qui a démissionné de ses fonctions lors d'une réunion du bureau national le 17 juillet 2015. La démission de Joseph Halos est justifiée par la lourdeur de la charge de travail, représentée par la chefferie de plusieurs établissements publics de santé mentale (EPSM) dans l'agglomération lilloise. Une direction commune entre l'EPSM des Flandres de Bailleul et l'EPSM Lille-Métropole d'Armentières vient en effet d'être décidée et a été validée par l'ARS Nord-Pas de Calais et le Centre national de gestion (CNG).
Selon les statuts de l'association, les élections doivent être entérinées par un vote de assemblée générale prévu les 12 et 13 novembre prochain à Paris lors du prochain congrès de l'Adesm. Le seul candidat actuellement est Pascal Mariotti. Pour l'heure, le bureau national est resté inchangé.
Âgé de 50 ans, Pascal Mariotti, membre du bureau national de l'Adesm et investi depuis plusieurs années dans la vie interne de l'association, dirige depuis une demi-douzaine d'années le CHAI, spécialisé en psychiatrie. Diplômé de l'École des hautes études en santé publique (EHESP) en 1988, il est actuellement président du groupement de coopération sanitaire (GCS) relatif à la formation en soins infirmiers de Rhône-Alpes et président du groupement d'intérêt public (GIP), constitué en avril dernier, créant un Centre de ressources régionales des métiers et des compétences de la santé mentale et de la psychiatrie en Rhône-Alpes, et Auvergne désormais, destiné à l'ensemble des établissements (sanitaires, médico-sociaux, publics, privés non lucratifs et lucratifs).
Source : Hospimédia, Caroline Cordier
* L'Adesm compte plus de 220 établissements de santé adhérents en France métropolitaine et dans les Dom-Tom, dont près de 90 CH spécialisés, 90 CH environ, une vingtaine de CHU dont l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM), une vingtaine d'établissements de santé privé d’intérêt collectif (ESPIC), ainsi que quelques hôpitaux locaux et syndicats interhospitaliers (SIH).