Une étude vient de confirmer, chez la souris, l’origine neurobiologique du trouble du déficit de l’attention (TDA), un syndrome dont les causes restent mal connues. Des chercheurs du CNRS, de l’université de Strasbourg et de l’Inserm ont identifié une structure cérébrale, le colliculus supérieur, dont l’hyperstimulation entraine des modifications de comportement similaires à celles de certains patients souffrant de TDA. Leurs travaux montrent aussi une accumulation de noradrénaline dans la zone concernée, mettant en lumière un rôle de ce médiateur chimique dans les troubles de l’attention.
Alors qu'une controverse autour de l'origine neurobiologique de ce trouble persistait, freinant le développement de nouveaux traitements, les chercheurs estiment aujourd'hui que leurs travaux pourraient ouvrir la voie à des stratégies thérapeutiques innovantes. Les résultats sont publiés dans la revue Brain Structure and Function.
En savoir plus sur le site de l'Inserm, inserm.fr.
Publication à télécharger gratuitement (en anglais) : Defective response inhibition and collicular noradrenaline enrichment in mice with duplicated retinotopic map in the superior colliculus. Mathis C, Savier E, Bott JB, Clesse D, Bevins N, Sage- Ciocca D, Geiger K, Gilet A, Laux-Biehlman A, Goumon Y, Lacaud A, Lelievre V, Kelche C, Cassel JC, Pfrieger FW and Reber M. Brain Struct. Func. Publié en ligne le 20 mars 2014 DOI: 10.1007/s00429-014-0745-5