Les motivations pour développer la bientraitance dans le monde du soin sont a priori légitimes et respectables : le concept semble ne donner prise à aucune critique. C’est cet aspect trop consensuel et sans aspérité qui a suscité l’intérêt des auteurs pour ce néologisme à la mode. La bientraitance représente-t-elle, comme on l’admet quasi uniformément, une tentative louable de redonner du sens à l’activité soignante, ou est-elle une manière, peut-être plus subtile, de poursuivre l’oeuvre de rationalisation et de standardisation du soin ?
Éd. de Boeck, septembre 2013, 16 €.