Attendre au feu rouge que le petit bonhomme passe au vert pour traverser, c’est de l’attention volontaire. Mais reculer précipitamment parce qu’une voiture arrive en trombe sans s’annoncer, c’est un reflexe lié à une attention involontaire ou automatique. Dans tous les cas, la perception de l’environnement est indispensable pour avoir conscience de celui-ci et pouvoir y évoluer sereinement. Des chercheurs de l’Inserm viennent d’identifier les mécanismes à la base de cette connexion entre l’attention et la conscience.
Unité Inserm 975, Centre de Recherche de l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière, Paris – http://www.inserm.fr