Les cigarettes électroniques sont des dispositifs électriques supposés délivrer de la nicotine sous forme d’une solution vaporisée. Elles reproduisent la forme d’une cigarette classique. La partie « tabac » présente à son extrémité une diode simulant visuellement la combustion, et à l’autre extrémité, une résistance plonge dans la partie « filtre ». Lors de l’aspiration, la solution présente dans la cartouche s’échauffe et la vapeur produite est inhalée par l’utilisateur.
Pourtant, la cigarette électronique ne peut pas être considérée comme un bon outil pour le sevrage tabagique. C’est la position défendue par le Respadd (Réseau de prévention des addictions) et la Fédération Addiction qui « déconseillent la vente de ces produits dans les établissements de santé et dans tous les lieux recevant des patients (notamment cafétéria et points presse) et recommandent aux professionnels de santé hospitaliers et médico-sociaux de privilégier les pharmacothérapies existantes en accès libre. »
Cette clarification intervient dans un contexte où le grand public peine à s’y retrouver. Depuis l’interdiction de fumer dans les lieux publics, la cigarette électronique s’est en effet développée comme alternative à la cigarette classique. Il faut cependant rappeler que ces produits ne sont pas sans danger et ne disposent pas d’une autorisation de mise sur le marché. Par ailleurs, aucune preuve scientifique suffisante n’établit que la cigarette électronique aide les fumeurs à arrêter, contrairement aux traitements de substitution nicotinique.
- Cigarette électronique et prévention du tabagisme, repères et préconisations. www.respadd.org et www.federationaddiction.fr