Plus de 800 000 fiches de paie ont été prises en compte dans ce premier Baromètre des salaires de la santé réalisé par le groupe Appel Médical, leader français du recrutement et du travail temporaire des métiers du médical, du paramédical, du social et du secteur pharmaceutique.
Secteur privé, public, associatif, ce baromètre a ausculté cinq familles de métiers (soins et assistance, bloc opératoire, pharmacie, petite enfance et rééducation) soit au total douze métiers. Les données concernent les salaires bruts, hors indemnités de fin de mission et hors primes, ce qui permet de dresser une carte des salaires, par secteur, spécaliité, région et tranche d'âge.
Globalement, ce Baromètre montre que les rémunérations ont augmenté de 0,8% au premier semestre 2012 par rapport à 2011. Cette évolution se situe dans une fourchette comprise entre +0,7 % (kinésithérapeute) et +4,1 % (préparateur en pharmacie d’officine), des résultats contrastés avec pour toile de fond de fortes pénuries sur certaines qualifications et des départs à la retraite en hausse.
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Les infirmiers diplômés d’Etat (IDE). La rémunération moyenne des IDE se monte à 2.153 € bruts par mois au premier semestre 2012, soit une hausse de 0,9% par rapport à 2011. Cette hausse modérée ne traduit pas la pénurie qui touche cette profession, quelle que soit la région envisagée. La raison est à chercher du côté des conventions en vigueur dans les établissements de santé, qui fixent le montant des salaires. Pourtant, la pénurie qui touche déjà les IDE devrait se renforcer à l’aune des nombreux départs à la retraite qui guettent cette profession. En effet, alors que 94 000 IDE de la fonction publique hospitalière partiront à la retraite d’ici 2015, chaque année, ce sont seulement 22 000 nouveaux diplômés qui arrivent sur le marché du travail – un nombre insuffisant pour pallier les départs. Remédier au problème supposerait de former presque deux fois d’IDE qu’aujourd’hui. Car, outre les départs du public, il faut également combler ceux du privé, du secteur associatif, de la santé au travail et dans les collectivités locales ou territoriales entre autres.
– Dans le détail on peut noter que c’est en Auvergne que les salaires sont le plus élevés (2.222 € bruts mensuel en moyenne au premier semestre 2012). A l’inverse, la région Nord Pas-de-Calais est la moins rémunératrice (2.029 € bruts mensuel).
– Les rémunérations les plus attractives sont à chercher du côté du secteur associatif : 2.302 €, contre 2.116 € dans le privé et 2.099 € dans le public. Un résultat à mettre au compte de la convention en vigueur dans le secteur associatif, celle de la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne (FEHAP), plus intéressante en termes de salaires.
– Les femmes sont mieux rémunérées que leurs collègues masculins (2.164 € en moyenne contre 2.110 € pour les hommes).
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Les aides soignants (AIS). Le salaire moyen des AIS s’élève à 1.683 € bruts mensuel au premier semestre 2012, en hausse de 1,4 % par rapport à 2011. Une fois n’est pas coutume, c’est le secteur privé qui offre les rémunérations les plus faibles : 1.623 € bruts mensuel en moyenne au premier semestre 2012, contre 1.720 € dans le secteur associatif et 1.728 € dans le public. Les AIS ont intérêt à travailler dans les grands établissements de santé, ceux de 200 salariés et plus, s’ils veulent soigner leur fiche de paie. Ce sont eux, en effet, qui proposent les meilleurs salaires : 1.698 € contre 1.681 € pour les établissements de 50 à 199 salariés et 1.667 € pour ceux de moins de 50 salariés.
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Les agents de service hospitalier (ASH). Le salaire moyen des ASH est de 1.486 € bruts mensuel, en hausse de 2,4% au premier semestre 2012 par rapport à 2011. L’Île-de-France offrait en 2011 la rémunération la plus attractive : 1.495 € en moyenne.
Les ASH âgés de 30 à 34 ans ont vu leur rémunération bondir de 3,7% en moyenne entre 2011 et 2010, tandis que celle des plus expérimentés, les 50 ans et plus, a fait augmenté de 2,1 % sur cette même période.
En savoir plus, consulter les chiffres : www.appelmedical.com
