Après avoir étudié à l'Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris en section gravure, Corie Bizouard rencontre l'univers du théâtre à travers la création et l'exécution de décors. Sans doute est-ce là que s'affirme son goût pour la frontalité. Dans son travail, l'humain est l'unique sujet, le point central et de fuite. A ce titre, il garde tout son mystère. La toile est le lieu, la scène d'un théâtre intime où converge le regard et où se joue la comédie de l'art. Le décor inutile est lapidaire ou n'est pas. Le recul donne cohérence à l'ensemble. Le sujet devient signe, trait autour duquel s'ordonnent les directions, verticales et/ou horizontales. Peu de couleur, beaucoup de gris colorés… «Les couleurs sont bavardent et quand il y en a trop on n'entend plus rien, c'est la cacophonie… Les essentiels sont pour moi le blanc, le noir, le rouge et l'ocre, comme sont essentiels, le jour, la nuit, le feu et la terre… Les essentiels, c'est la relation de l'un à l'autre», confie Corie Bizouard.
Peintures et gravures ont toujours été complémentaires, comme les deux faces d'une même pièce, l'un pénétrant le creux, l'autre caressant le relief. Corie Bizouard expose régulièrement en France et à l'étranger. D'un naturel joueur et curieux, elle part volontiers dans des aventures artistiques inédites et garde toujours ouverte sa porte vers le monde où se joue sa divine comédie : la vie.
• En savoir plus sur son site corie-bizouard.fr
Corie Bizouard

Après avoir étudié à l'Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris en section gravure, Corie Bizouard rencontre l'univers du théâtre à travers la création et l'exécution de décors. Dans son travail, l'humain est l'unique sujet, le point central et de fuite.